"Changez vos projets en légendes, 

et inventez des héros qui attirent le succès.

Oui, apprenez à créer des histoires 

qui transformeront votre vie."

On sait comment les écrivains sont transformés par leur écriture et deviennent semblables à ce qu’ils créent. Par la puissance poétique de l'écriture de contes, posez pour de bon les bases de la vie que vous voulez .
Car il est aussi facile d’écrire des contes que de rêver. 

• vous former au maniement de l'imaginaire, à la manière des artistes et des créateurs,
• vous apprendre à ouvrir la dimension visionnaire de la page blanche 
• et accéder au pouvoir de rendre vrai votre rêve par la puissance poétique

à l’aide de techniques de création narrative issues de la sagesse des contes et de la méthode du Cahier des possibles. Je vous propose une démarche en 4 temps :

1.      Elaborer le blason et la devise de votre projet (existentiel, professionnel ou amoureux)

2.      Ecrire sa légende à l’aide d’une méthode d’écriture de contes (de la voie des contes)

3.      S’entraîner au modèle du Héros et à ses 5 niveaux d’inspiration à l’aide du Jeu de la voie des contes et du Cahier comme outil d’émergence.

4.      Présenter cette légende comme votre marque personnelle à travers un livret reprenant tous les matériaux d’inspiration mis au jour au cours de la démarche.

Si vous entrez dans la magie de l’écriture à la manière d’un conteur, alors les événements de la vie prendront une toute autre tournure. 
Ils apparaîtront sur les ailes de l’inspiration, d'éveils en éveils, à l'unisson de votre souhait !
Votre pouvoir poétique vous emportera dans une spirale créatrice en accord profond avec vous-même.                                                                              

Un conte pour la route  
"Il était une fois un paysan appelé Cancre, qui avait attelé ses deux bœufs et s’était rendu à la ville avec une charretée de bois qu’il voulait vendre. Son acquéreur lui en donna deux écus, et c’était un docteur. Quand le paysan vint pour se faire payer, le docteur était à table, et le pauvre homme vit avec envie la bonne table et les bons vins qu’il avait.

Rien qu’à le voir, il en avait le cœur épanoui, et il se dit qu’il aimerait bien être aussi médecin. Son argent dans la main, il resta planté là encore un petit moment, tout hésitant ;  ... et pour finir, il demanda s’il ne lui serait pas possible, à lui aussi, de devenir docteur.

— Mais si, répondit le docteur, et même il ne faut pas long­temps.

— Qu’est‑ce qu’il faut que je fasse ? demanda le paysan.

— D’abord que tu t’achètes un abécédaire, mais un grand, tu sais, un de ceux qui ont un coq sur la couverture ; ensuite tu te fais de l’argent en vendant ta charrette et tes bœufs, et tu t’achètes le costume, le chapeau et tous les accessoires qui conviennent à l’art de médecine ; enfin, tu feras peindre une enseigne qui portera ces mots : Ici le Docteur Je‑Sais‑Tout, et tu n’auras qu’à la faire clouer au‑  dessus de ta porte.

 Le paysan suivit à la lettre les indications qu’il avait reçues. Il était donc installé et avait même déjà un peu, un tout petit peu pratiqué, quand il arriva qu’une certaine somme d’argent fut volée à un grand et riche seigneur, qui entendit alors parler de ce docteur Je‑Sais‑Tout, dans son village, lequel ne devait pas manquer de savoir évidemment où se trouvait l’argent. Le seigneur fit atteler aussitôt pour se faire conduire dans le village et entra lui demander s’il était bien le docteur Je‑Sais-Tout.

— Oui, oui, c’était bien lui. Alors le seigneur lui dit qu’il aurait à l’accompagner et à retrouver l’argent qu’on lui avait volé.